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Cameroun : Camrail annonce une réorganisation et un renforcement de ses activités

La société concessionnaire du transport ferroviaire au Cameroun, la Cameroon Railways (Camrail), filiale du groupe français Bolloré, va procéder à la réorganisation et au renforcement de ses activités, a annoncé Pascal Miny, le directeur général. Intervenant à l’occasion d’une cérémonie officielle ce week-end, il a expliqué que cela se fera à travers la mise en service des nouvelles locomotives.   Cameroon Railways (Camrail) va mettre en service de nouvelles locomotives. C’est ce qu’a annoncé ce week-end, le directeur général de la filiale de Bolloré Transport & Logistics, société concessionnaire du transport ferroviaire dans le pays, Pascal Miny, qui a indiqué que sa société procédera ainsi à la réorganisation et au renforcement de ses activités. Le Top management a ajouté que ces nouveaux engins devraient être opérationnels avant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 qu’abritera le Cameroun. L’annonce du directeur général, Pascal Miny, est intervenue à l’occasion d’une cérémonie en prélude à la commémoration ce dimanche le 21 octobre 2018, du second anniversaire de l’accident ferroviaire d’Eseka ayant officiellement fait 79 morts et 600 blessés. « L’organisation de cette cérémonie de communion avec les orphelins de l’accident d’Eseka est un accompagnement pour marquer notre solidarité à ces enfants qui, au-delà des autres aspects liés aux indemnisations des ayants droits, ont reçu des bons scolaires afin de poursuivre leurs études », a d’ailleurs commenté le responsable. Lire aussi :Cameroun/Bolloré : Cyrille à l’épreuve du déraillement A noter qu’au total 88 orphelins des victimes de la catastrophe ferroviaire ont reçu l’appui des responsables de Camrail lors des cérémonies qui ont respectivement eu lieu dans les villes de Douala, Yaoundé et Ngaoundéré. La société avait été condamnée par la justice camerounaise pour «homicide, blessures involontaires et activités dangereuses » et devrait donc indemniser les victimes, même si ses avocats ont dénoncé un verdict pris en « l’absence de toute expertise qualifiée et compétente » et interjeté appel de la décision.

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Camrail se refait une beauté pour MSC, sept ans après l’accident d’Éséka

Camrail semble avoir pansé les plaies du passé, et prépare l’avenir, en s’équipant de nouveaux matériels et en modernisant son réseau. L’opérateur ferroviaire prévoit même de le doubler, en traçant « une ligne de vie » jusqu’au Sahel. Le transport de fret reste l’activité principale de la Camroon Railways (Camrail), en particulier les hydrocarbures et le bois sous toutes ses formes. © BOLLORE AFRICA LOGISTICS Olivier Caslin Publié le 24 mars 2023Lecture : 5 minutes. Mission accomplie pour Pascal Miny ? En débarquant à la tête de la Cameroon Railways (Camrail) en 2018, soit deux ans après la catastrophe ferroviaire d’Éséka – qui a coûté la vie à 79 personnes et blessé plus de 740 passagers –, cet ancien pilote de chasse s’était donné deux cibles prioritaires à atteindre : panser les vagues à l’âme pour redonner un esprit de corps aux 1 500 employés de la compagnie, tout en rétablissant ses grands équilibres financiers.

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Camrail réduit de 21 à 25% les tarifs de son train express reliant Yaoundé et Douala

(Investir au Cameroun) – A compter du 1er novembre 2021, les passagers de la classe premium du train express du transporteur Camrail payeront moins chers leurs titres de transport. Selon l’entreprise ferroviaire, le ticket de voyage pour cette classe coûtera désormais 6000 FCFA au lieu de 8000 (-25%) en aller simple, tandis que le voyage en aller et retour revient désormais à 11 000 FCFA contre 14 000 FCFA par le passé (-21,4%). En clair, à la faveur de cette réduction des tarifs, présentée par l’opérateur ferroviaire comme une campagne promotionnelle, Camrail revient aux prix initiaux de ce train express. En effet, la revalorisation de ces tarifs, au moment de la reprise des activités le 1er juillet 2021, avait surpris plus d’un observateur, et valu à Camrail des récriminations des internautes. « C’est une erreur stratégique. Après la catastrophe d’Eséka (octobre 2016, NDLR), qui avait conduit à la suspension des activités de ce train, il aurait été intéressant de le relancer avec des tarifs d’appels, c’est-à-dire des coûts un peu plus bas », avait soutenu un professionnel du marketing. « Voilà que le moyen de transport le moins cher au monde coûte plus cher que le bus au Cameroun », s’était laissé aller un internaute au bas de la grille tarifaire postée sur la page Facebook de Camrail. « Même si vous servez du caviar à bord, c’est cher », avait réagi l’influenceur Steve Fah. « Mieux encore mon VIP de Finex (une compagnie de transport par autobus, NDLR), à 6 000 FCFA. Pas d’arrêt et le confort est garanti… », soutenait un autre internaute sur le même support. Ces réactions de désapprobation ont-elles conduit à un certain désintérêt des populations pour le train express, contraignant Camrail à une opération de charme ? Il est d’autant plus difficile de répondre à cette question que le voyage en première classe (accès au bar-restaurant et meilleure qualité de service), lui, coûte toujours 10 000 FCFA, en hausse de 1000 FCFA par rapport aux 9 000 FCFA initiaux. Au demeurant, l’on observe qu’avec la réduction des tarifs sur sa classe Premium, Camrail se repositionne au même niveau de prix que la majorité des compagnies de transport interurbain qui, depuis plus d’une décennie, ont lancé des offres VIP pour desservir par bus climatisés les villes de Yaoundé et de Douala (autour de 5h de voyage), avec pour risque d’affronter d’interminables bouchons à l’entrée de Douala. Réalité que le train (4h 45 min de voyage) permet d’éviter, en débarquant ses passagers en plein centre-ville dans la capitale économique. Pour rappel, selon la convention de concession du chemin de fer au Cameroun, la gestion du fret et tous les investissements y afférents incombent au logisticien français Bolloré ; tandis que la gestion du transport des personnes ainsi que les investissements subséquents sont du ressort de l’État du Cameroun. BRM

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