Camrail semble avoir pansé les plaies du passé, et prépare l’avenir, en s’équipant de nouveaux matériels et en modernisant son réseau. L’opérateur ferroviaire prévoit même de le doubler, en traçant « une ligne de vie » jusqu’au Sahel.
Publié le 24 mars 2023Lecture : 5 minutes.
Mission accomplie pour Pascal Miny ? En débarquant à la tête de la Cameroon Railways (Camrail) en 2018, soit deux ans après la catastrophe ferroviaire d’Éséka – qui a coûté la vie à 79 personnes et blessé plus de 740 passagers –, cet ancien pilote de chasse s’était donné deux cibles prioritaires à atteindre : panser les vagues à l’âme pour redonner un esprit de corps aux 1 500 employés de la compagnie, tout en rétablissant ses grands équilibres financiers.